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Initial Coin Offerings (ICO) : la prudence est de mise

Communiqué de presse
Monnaies virtuelles : le symbole du Bitcoin sur fond vert avec des chiffres

Les personnes investissant par le biais des Initial Coin Offerings (ICO) ne doivent pas perdre de vue les risques liés à ce type d’offres. L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) publie une mise en garde pour attirer l’attention du public sur ces risques et sur les indices pouvant laisser présager une possible arnaque. L’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) a également publié des déclarations à ce sujet.

Cette année, des start-ups ont levé dans le monde plus de trois milliards de dollars de fonds grâce à la vente de tokens numériques (ces ventes portent le nom d’Initial Coin Offerings ou ICO). Pour financer un projet, ses concepteurs lancent ces tokens auprès du public en passant par un site internet. Les tokens  doivent en général être achetés au moyen d’une monnaie virtuelle, telle que le Bitcoin ou l’Ether.

En fonction de sa structuration, une ICO peut être soumise à différentes réglementations financières. Beaucoup d’entre elles ne sont toutefois assujetties à aucune réglementation et ne font ainsi pour l’instant l’objet d’aucun contrôle. Tout participant à une ICO doit dès lors savoir que l’opération en question est susceptible de n’obéir à aucune règle et que le consommateur n’est nullement protégé.

Les informations souvent très sommaires fournies au sujet des ICO font qu’il est très difficile d’en évaluer les risques. Le financement de start-ups étant en outre par définition risqué, la probabilité de perte en capital est réelle. Pourtant, le hype qui entoure les ICO et les monnaies virtuelles peut donner lieu à des comportements spéculatifs de la part des investisseurs, ceux-ci n’accordant alors que très peu d’attention au projet sous-jacent et aux risques qu’il comporte.

Certaines ICO sont mises sur pied pour escroquer les investisseurs. Pour repérer des ICO potentiellement douteuses, il existe des indices tels que la mise à disposition d’informations très parcellaires ou l’affichage d’objectifs irréalistes. Il est également conseillé de prendre ses précautions en cas de matraquage publicitaire : souscriptions ouvertes pendant un laps de temps très court, publicité intrusive, campagne menée par une personnalité connue, etc. Si vous avez des raisons de penser que des ICO douteuses sont proposées au public belge, n’hésitez pas à en aviser la FSMA.

La FSMA vous invite par ailleurs à consulter le texte intégral de sa mise en garde ainsi que les déclarations de l’ESMA.