La FSMA met le public belge une nouvelle fois en garde contre des fraudes de type « recovery room ».
La fraude de type recovery room est une arnaque dans laquelle des escrocs proposent aux victimes de fraude à l’investissement de les aider à recouvrer leurs pertes ou à récupérer les avoirs qu’elles ont perdus. Ils peuvent par exemple leur suggérer de racheter leurs actions sans valeur ou de lancer pour eux une action en justice.
En général, les malfaiteurs contactent leurs victimes par téléphone ou par e-mail. La FSMA remarque toutefois que des victimes entrent en contact avec ces recovery rooms en faisant leurs propres recherches sur Internet ou sur les réseaux sociaux. Les canailles et leurs entreprises se font passer pour des cabinets d’avocats ou des comptables, mais peuvent aussi prétendre appartenir à la police ou aux services d’autorités de supervision financière. Pour paraître dignes de confiance, ils n’hésitent pas à usurper les coordonnées d’entreprises ou d’instances officielles existantes. De plus, ils demandent parfois aux victimes d’informer personne de leur offre, afin de ne pas entraver l'enquête.
Les malfrats demandent toujours à être payés pour leurs services. Les victimes de fraude à l’investissement doivent payer cette rémunération à l'avance, ce qui constitue clairement un indice de recovery room. Ce montant doit être versé pour couvrir, par exemple, certains frais administratifs ou juridiques ou pour payer des impôts. Il s'agit cependant de coûts purement fictifs. Une fois l’argent empoché, les fraudeurs disparaissent dans la nature et il est pratiquement impossible de récupérer les sommes versées.
La FSMA déconseille absolument de donner suite à des propositions d’un tel genre.
Les sociétés irrégulièrement actives à l’encontre desquelles la FSMA met le public en garde sont les suivantes :
- Private-Union (cloned firm) (www.private-union.com)
À son tour, Private-Union fournit des services et produits financiers sans respecter la réglementation financière belge (défaut d’agrément / défaut de publication d’un prospectus, …).
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Les victimes de fraude à l’investissement ont souvent deux fois affaire aux mêmes escrocs : ceux-ci commettent d’abord une fraude à l’investissement puis une fraude de type recovery room. Il arrive aussi que ceux qui ont commis une fraude à l’investissement vendent les coordonnées de leurs victimes à d’autres malfrats. Toute personne ayant été victime d’une fraude à l’investissement doit être consciente que les malfaiteurs pourraient à nouveau s’attaquer à elle ou revendre ses coordonnées.
Comment reconnaître la fraude de type recovery room et s’en prémunir ?
- Si vous avez été victime d’une fraude à l’investissement, nous vous conseillons de toujours porter plainte auprès de votre police locale.
- Soyez extrêmement prudent si vous découvrez sur les médias sociaux ou sur Internet une publicité où l’on vous propose de vous aider à récupérer de l’argent perdu.
- Si une personne vous contacte par téléphone sans que vous l’ayez demandé et vous propose de récupérer les fonds que vous avez perdus, demandez-lui comment elle a découvert que vous aviez perdu de l’argent. Les signalements de fraude ne sont communiqués qu’aux autorités judiciaires et non à des entreprises privées.
- Si l’on vous demande de verser au préalable un certain montant, ne donnez pas suite et coupez tout contact.
- Les autorités de supervision financière telles que la FSMA n’ont pas compétence à récupérer des fonds perdus et ne prendront donc pas contact dans ce but avec des victimes de fraude à l’investissement.
Voulez-vous vérifier si les opérations qui vous sont proposées sont conformes à la réglementation financière ? Utilisez alors la fonction de recherche sur le site de la FSMA. Vous pouvez également contacter directement la FSMA via le formulaire de contact pour les consommateurs.